Avoir peur ne pas être à la hauteur pour son alternance, être persuadé d'avoir réussi ses évaluations grâce à la chance, avoir l'impression de ne pas mériter d’être dans cette classe et craindre que tout le monde finisse par s’en apercevoir…
Il s’agit du « syndrome de l’imposteur », un malaise lié à la peur de réussir qui pousse les jeunes à douter de leurs compétences.
1- Définition et caractéristiques
Alors qu’à petite dose, douter de ses compétences peut être positif (quand cela favorise l’investissement et permet d’être plus consciencieux), ce sentiment devient problématique quand il forme une boucle anxieuse qu'il dure dans le temps et paradoxalement s’auto-alimente avec les réussites.
Ce malaise intervient principalement dans les grandes étapes de transition de la vie, comme l’entrée au lycée ou à en études supérieures.
Les jeunes souffrant du syndrome de l’imposteur ont l’impression d’être surestimés et ont tendance à attribuer leurs réussites à la chance ou le hasard. Il n’y a plus chez eux d’harmonie entre le jugement qu’ils ont d’eux-mêmes et leurs véritables compétences. Ils vivent dans la peur d’être démasqués.
Les jeunes touchés par ce complexe vivent de véritables angoisses, des stress importants à l’idée de ne pas être suffisamment brillants, de ne pas être à la hauteur, et la peur que les parents, les enseignants, les copains s’aperçoivent de l’étendue de la « supercherie ».
Incapable de s’attribuer leurs propres réussites et d’en tirer la moindre fierté, certains jeunes vont même jusqu’à préférer éviter le succès.
En résumé, ces jeunes souffrent d’une faible estime de soi et c’est d’autant plus préoccupant que beaucoup mesurent leur valeur au nombre de «J’aime» et d’abonnés sur leur compte…
2- Deux types de Comportement
Deux stratégies de travail vont souvent être adoptées, le travail frénétique ou la procrastination.
3- Comment les aider à dépasser ce malaise
Quand le sentiment de doute devient vraiment handicapant et qu'il entrave le bien-être quotidien ou mène à des symptômes anxieux ou dépressifs, Il est indispensable que je jeune soit accompagné par un professionnel de la santé.
Dans tous les cas, même s’il n’y a pas de remède miracle pour dépasser le syndrome de l’imposteur, toutes les actions visant à consolider jour après jour l’estime de soi sont à mettre en œuvre (par les jeunes ou les parents qui les accompagnent).
Pour les jeunes
Pour les jeunes
Vous pouvez également retrouver dans l’article « Confiance en soi : comment développer cet ingrédient indispensable à la réussite de vos études ?» le test pour évaluer votre degré de confiance en vous et des exercices pour mettre en place de nouveaux comportements. La confiance en soi (Article du blog oc-coaching.fr)
Pour les parents
En conclusion, il est important de se rappeler que l’estime de soi est une assurance que l’on entretient, construit et développe toute sa vie.
Il n’existe pas de solution miracle pour la développer mais des petites actions à mettre en œuvre tous les jours et des petits pas pour progressivement prendre conscience de ses capacités et ne plus se laisser submerger par le doute et la peur.